D'où vient l'idée?

 

 

Quand j'étais enfant, j'ai lu une nouvelle qui m'a beaucoup impressionnée. Deux chevaliers décident d'aller trucider une bête terrible qui terrorise toute une région. Ils partent donc en armure affronter le démon. Lorsqu'ils arrivent, la nuit est tombée. 

Au loin, des sons sinistres annoncent l'arrivée du monstre. Il rampe sur le sol à grande vitesse. Les yeux sont flamboyant de haine et sa gueule, grande ouverte, est pareille à un puit de flammes. Il grogne et rugit.

Les deux chevaliers, lance à la main, foncent attaquer l'horrible tête mais leurs lances se brisent sur les écailles du monstre. Celui-ci les frappes et les corps disloqués et sans vie sont rejetés dans les herbes.

Le train continu sa route à travers la campagne sans s'être rendu compte du drame qui venait de se jouer contre son flan.

Rien d'autre que cette ouverture sur une porte temporelle et dimensionnelle. Qui, du train ou des chevaliers s'est perdu à travers le temps? 

**J'ai retrouvé cette nouvelle «Le dragon» par Ray Bradbury. Merci Mélanie Cormier pour la recherche**

J'aime les trains. Le bruit strident des roues métal sur métal avec les rails, l'odeur de poudre à canon qui s'en dégage. Pour moi le choix a été simple. Le dragon qui n'en est pas un.

À cela s'ajoute, un nom d'avatar choisi au hasard par ma console de jeux; FieldDragon que j'ai librement traduit.

J'avais trouvé mon nom, mon image. L'étrange et le réel, les impressions trompeuses. Créer l'étonnement. C'est tout cela Le Dragon dans le Pré.

P.S. L'image de la page a été crée par moi grâce à une multitude de superpositions et de manipulations de différentes photos libres de droits sur le site Pixabay.com 

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